alfa romeo giulia 2015
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Re: alfa romeo giulia 2015
la 180 cv risque d'etre un peu limite.....
bertone- Messages : 14266
Inscrit le : 17/03/2011
Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
bertone a écrit:la 180 cv risque d'etre un peu limite.....
Pas sûr !
la QV fait 1500kg pour un moteur "énorme". 180cv avec un petit moteur et pas beaucoup d'option ça devrait se situer en dessous de 1400kg. Voir même etre autour de 1300kg. C'est pas mal non pour une entrée de gamme pas trop chère ?
Fenris- Messages : 1452
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Age : 47
Re: alfa romeo giulia 2015
Je pensais que le poids serait plus élevé.
Faut voir en effet.
Faut voir en effet.
bertone- Messages : 14266
Inscrit le : 17/03/2011
Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
Ils ont fait un super effort sur le poids pour ne pas refaire les mêmes erreurs que sur les Brera et 159 qui sont des enclumes !
Après, la QV a des éléments de carrosserie en carbone et en composite. Est ce que les versions d'entrée de gamme les auront aussi ?
J'ai hâte de voir les essaies dans les magasines et les émissions TV !
Après, la QV a des éléments de carrosserie en carbone et en composite. Est ce que les versions d'entrée de gamme les auront aussi ?
J'ai hâte de voir les essaies dans les magasines et les émissions TV !
Fenris- Messages : 1452
Inscrit le : 29/02/2012
Age : 47
Re: alfa romeo giulia 2015
Vous aimez les Alfa ? Vous aimez les gonzesses ? Oui ? Alors ces 11 minutes de vidéos sont pour vous :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=S7mRGX5TDng
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=S7mRGX5TDng
pandiwan- Messages : 20204
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Age : 54
Re: alfa romeo giulia 2015
M...., je peux pas voir les vidéos au boulot.
bertone- Messages : 14266
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Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
merci pandi
florent- Adhérent CAFSP.
- Messages : 15024
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Age : 54
Re: alfa romeo giulia 2015
c'est sublime on ressent bien les émotions suscités!
Ascari- Messages : 1311
Inscrit le : 25/05/2014
Age : 56
Re: alfa romeo giulia 2015
Ca y est, j'ai pu voir la vidéo. Belles images et ..... beaux chassis !
bertone- Messages : 14266
Inscrit le : 17/03/2011
Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
les citations d'Enzo Ferrari entre autre sont touchantes!
Ascari- Messages : 1311
Inscrit le : 25/05/2014
Age : 56
Re: alfa romeo giulia 2015
Dernière info en date : une Giulia "normale", c'est-à-dire pas la QV de 510 cv, a réalisé un temps voisin de 8 minutes sur le Ring.
C'était une version 2 litres Tbi de 330 cv, sans freins carbone ni aero splitter. La performance est d'autant plus impressionnante quand on sait que 8 minutes, c'est le temps réalisé par une C 63 AMG de 480 cv...
Décidément il semble de plus en plus évident que c'est un avion de chasse cette Giulia.
C'était une version 2 litres Tbi de 330 cv, sans freins carbone ni aero splitter. La performance est d'autant plus impressionnante quand on sait que 8 minutes, c'est le temps réalisé par une C 63 AMG de 480 cv...
Décidément il semble de plus en plus évident que c'est un avion de chasse cette Giulia.
pandiwan- Messages : 20204
Inscrit le : 20/08/2010
Age : 54
Re: alfa romeo giulia 2015
Une version coupé incroyablement sexy imaginée par Alessandro Masera, designer très actif sur le net et notamment sur la page FB "Project 952", d'où vient cette image :
pandiwan- Messages : 20204
Inscrit le : 20/08/2010
Age : 54
Re: alfa romeo giulia 2015
Magnifique !...... on dirait presque une Mustang.
bertone- Messages : 14266
Inscrit le : 17/03/2011
Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
Y'a pas que le cul ......
bertone- Messages : 14266
Inscrit le : 17/03/2011
Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
Ne reculant devant AUCUN sacrifice pour satisfaire votre légitime soif d'informations au sujet de cette auto, je vous livre ici la traduction complète d'un excellent article du numéro de CAR MAGAZINE actuellement en vente chez tous les bons marchands de journaux Britanniques !
Vous verrez, le style est très différent de ce que nous sommes habitués à lire dans la presse spécialisée Française. Perso j'adore.
D'abord la couv' du magazine, pas besoin de traduire :
Et donc l'article :
Tout sonne mieux en Italien."Ho bisogno svuotare la mia fossa biologica" ressemble à de la poésie mais ça veut juste dire "Il faut que je vidange ma fosse septique".
Dites "Dov'è il negozio di scarpe ?" et alors que vous aurez l'air de commander une pizza dans un restaurant à la mode, vous serez en réalité en train de demander où est le magasins de chaussures le plus proche...
Et "Squadra Puzzola" a beau ressembler au nom d'une nouvelle équipe de Formule 1, ça n'est qu'une traduction approximative de "Skunk Works". C'est moche en Anglais, mais le concept est cool : est-ce qu'on ne voudrait pas tous avoir une auto préparée par une "Skunk Works" ? Une petite équipe d'ingénieurs dédiés, travaillant en secret, en sous-marin ?
Ken Block a probablement un Skunk Works qui construit en ce moment même sa prochaine voiture de drift; mais il n'y a pas de skunk works chez Toyota pour développer la prochaine Auris.
Ce terme est né au sein du constructeur aéronautique Américain Lockheed Martin. Au cours des dernières années de la Seconde guerre Mondiale, le commandement de l'US Air Force avait urgemment besoin d'un nouveau chasseur pour contrer l'essor des avions à réaction Nazis.
Réalisant que la création d'un nouvel appareil via les process existants prendrait des années, ils demandèrent à Lockheed d'ignorer les procédures et règlements habituels et de juste faire ce qu'on lui demandait. Lockheed chargea donc un jeune ingénieur nommé Kelly Johnson de monter une petite équipe en recrutant qui il voulait au sein de l'entreprise et lui accorda 150 jours pour mener à bien ce projet.
Les usines tournant à ce moment-là à plein régime, la petite équipe fut reléguée dans un ancien chapiteau de cirque planté derrière le siège de l'avionneur. L'odeur de ménagerie régnant sous ce chapiteau était telle que l'équipe se surnomma vite la "Skunk Works" (NdT : En Anglais, Skunk veut dire Putois.On peut donc traduire Skunk Works par l'Atelier des Putois).Johnson et son équipe menèrent à bien le projet en juste 143 jours et dévoilèrent le premier chasseur à réaction Américain : le XP-80 Shooting Star.
Sympa, l'histoire. Maintenant, mettez tout ce que vous venez de lire dans un coin de votre tête et pensez à Alfa Romeo. ça colle parfaitement, non ? Une marque sportive au passé glorieux, perdue dans une gigantesque organisation, étouffée par la bureaucratie, la mutualisation des plateformes, les économies d'échelle, la maudite traction avant... Alfa Romeo avait besoin de penser différemment pour sa prochaine génération de voitures; d'ignorer les réunions, les comptables et la meilleure façon de réemployer des pièces de Fiat Doblo...Elle avait besoin de créer son propre XP-80 Shooting Star.
Problème, ça n'arrive jamais chez un grand constructeur, il faut être un TVR ou un Ariel pour prendre ce genre de risques. Mais cette fois-ci-miraculeusement !- c'est exactement ce qu'a fait Sergio Marchionne, CEO de FCA, et vous avez le résultat sous les yeux.
Si cette voiture est aussi agréable à conduire qu'elle est belle à regarder, elle marquera l'Histoire. Et la Squadra Puzzola deviendra une légende.
Lorenzo Ramaciotti surgit dans la vaste pièce blanche, détendu et accueillant. Nous sommes dans la tentaculaire usine Fiat de Mirafiori, à Turin et nous visitons le Centro Stile pour la première approche réelle de la nouvelle Alfa Romeo Giulia. Et quand je dis "première", je devrais dire "première mondiale" car, après sa révélation au salon de Francfort, Car Magazine est la première publication au monde à pouvoir approcher la bête en privé. Et voilà maintenant que Ramaciotti apparaît pour discuter avec nous.
L'homme est un des plus importants designers des 40 dernières années, et pourtant il ne recherche pas la célébrité. Il est un peu comme votre oncle favori, gentil, un peu effacé, et le clin d'oeil facile. Pendant que je lui parle, je n'arrive pas à réaliser qu' "Oncle Lorenzo" a intégré Pininfarina en 1973, puis a pris la tête du célèbre studio de design, et est responsable de voitures telles que les Ferrari 456, 550, et Enzo, mais aussi de la Peugeot 406 Coupé ou du concept Maserati Birdcage de 2005. La Birdcage est le dernier projet de Ramaciotti avant qu'il laisse les rênes de Pininfarina (en se faisant au passage un joli cadeau de départ sous la forme d'une Ferrari F 430 payée sur ses propres deniers).
Il pensait probablement pouvoir prendre du bon temps, faire un peu de jardinage ou écrire ses mémoires, mais, en 2007, Sergio Marchionne l'appela pour superviser le design du groupe FCA, dont le portefeuille de marques ne cessait de s'épaissir (Fiat Ferrari Alfa Romeo Lancia Jeep Dodge et Chrysler).
Ramaciotti reprit donc du service et supervisa, entre autres, l'équipe responsable du concept Maserati Alfieri, mais aussi le développement de l'Alfa 4C, avant de repartir à la retraite. Mais cette retraite n'est qu'officielle : il me tend sa carte de visite sur laquelle est inscrite : " Conseiller Spécial du CEO". Wow, ce type ne sait donc pas s'arrêter.
ça veut donc dire qu'il est toujours au charbon ? Est-ce qu'il dessine toujours ? Autant de questions que je lui pose pendant que je tiens prêts mon carnet de notes et mon stylo au cas où il voudrait bien me faire un petit croquis dédicacé que je pourrais encadrer et conserver précieusement jusqu'à ce que je le revende sur e-bay.
"Non, je ne dessine plus" m'assène-t-il en souriant, pendant que j'essaie de cacher ma déception. "J'exerce plutôt mes talents dans le management et le coaching.
Et dans la discussion. Lorenzo Ramaciotti adore discuter : " Je suis Chief Designer Emeritus, comme le Pape !" ajoute-t-il espièglement, " mais j'aime toujours parler de voitures et de design"
Si ça ce n'est pas de l'invitation ! j'embraye donc sur la Squadra Puzzola qui a créé cette Giulia. "ça faisait longtemps que nous travaillions sur une nouvelle berline Alfa Romeo" commence-t-il "en suivant différentes voies, mais c'était très difficile car nous étions obligés de tricher pour conserver aux projets des proportions acceptables."
Par "tricher", il entend "faire ressembler une traction à une propulsion" .
"La base du design Italien, c'est le respect des proportions. La façon dont la voiture est assise sur la route,la rapport entre la carrosserie et les roues, la position de l'habitacle, la taille des porte-à-faux.Si les proportions ne sont pas bonnes, vous commencez à tricher pour essayer de masquer les défauts, mais ce n'est pas la meilleure manière de faire."
Puis il dit ce que seul un vieil oncle Italien charmant et malicieux peut dire : " Quand vous habillez une femme, si elle est petite et grosse, ça ne marchera pas. Vous pouvez mettre des bandes verticales pour l'amincir visuellement, mais..."
Bref, nous voilà donc avec des équipes de chez FIAT, qui essaient pendant des années de faire ressembler un assemblage de pièces de Fiat Doblo doté de la traction avant, à une vraie berline sportive, et qui tournent en rond sans jamais arriver à rien. C'est à ce moment-là qu'arrive Marchionne avec son idée inspirée de ce qui se fit chez Lockheed Martin.
"Le CEO, reprend Ramaciotti (il appelle toujours Marchionne "Le CEO"), voulait revenir aux racines d'Alfa et repartir d'une feuille blanche. Et quand je dis "feuille blanche" ce n'est pas seulement le bout de papier, mais ça concernait l'état d'esprit à avoir pour ce projet. il voulait que les gens puissent penser et proposer librement."
Ainsi naquit la Squadra Puzzola, en secret, et avec à sa tête rien d'autre que Philippe Krief ! Mon dieu je ne peux même pas croire que j'écris ça, on dirait le début du scénario d'un blockbuster Hollywoodien !
Philippe Krief, le responsable châssis de la Ferrari 458 Speciale ! Je sens qu'ici il faut que j'ajoute tout un tas de points d'exclamation, juste pour l'effet !!!!!!!!!
Krief fut chargé de constituer en secret une équipe d'à peine 10 personnes, de s'installer dans un lieu tenu lui aussi secret et de créer la berline sportive Alfa du XXIème siècle.
Lors d'une interview à CAR en juin dernier, Krief nous avait décrit les opérations :" Je les ai appelés un par un, comme dans Mission Impossible : vous choisissez votre gars, vous l'appelez -ok il vient ! J'en ai appelé un qui avait travaillé avec moi, qui avait quitté FCA et qui vivait désormais en Australie où il travaillait pour un autre constructeur. Je lui ai demandé "Qu'est-ce que tu en penses ?" il m'a répondu "Je suis ton homme !"
Rapidement, cette équipe "à la Ferrari" se rassembla en Italie et les discussions autour du projet de braquage de banque - pardon, de construction de voiture - commencèrent.
Ils avaient carte blanche pour développer l'Alfa parfaite, et le responsable du design était juste Lorenzo Ramaciotti, ancien patron de Pininfarina. Lancez le générique de l'Agence Tous Risques et appelez Hollywood !
Deux ans et demi plus tard nous sommes dans une immense pièce vide à Turin et nous contemplons le produit de la Squadra. Et, je peux vous le dire, elle vous impressionne au premier regard. Basse, large, musculeuse et déterminée. C'est une toute nouvelle plateforme, et cette si importante transmission aux roues arrières transparaît dans le design global : roues avants repoussées à l'extrémité, empattement étiré (le plus long de sa catégorie apparemment), toute la masse paraît arc-boutée sur ses hanches, comme un arbre battu par les vents au sommet d'une colline.
L'assiette, les proportions- tout apparaît instinctivement "juste", dès que vous posez les yeux dessus.
"Avec cette liberté d'une nouvelle plateforme, et de la carte blanche, nous avions la chance de pouvoir établir des proportions parfaites." précise Ramaciotti alors que nous admirons la voiture. "Nous pouvions avoir un empattement long, des porte-à-faux réduits, un habitacle rejeté sur l'arrière, tout fonctionnait, et les idées qui n'avaient pas marché sur des projets précédents marchaient ici à merveille."
Avec un tel scénario l'équipe de Ramaciotti ne pouvait pas décevoir. La Giulia est une voiture séduisante, fine mais musclée, et galbée comme le biceps d'un bodybuilder. Elle est aussi tout en courbes, et à part le coup de gouge sur les flancs, il n'y a pas réellement de ligne maîtresse qui définirait ce dessin.
"C'est une voiture qu'il faut voir en vrai" admet Ramaciotti." Elle est réellement tridimensionnelle, sans une seule ligne maîtresse qui accaparerait la lumière. Il faut comprendre la courbure des surfaces en ayant l'objet en face de vous. Le design Italien c'est la simplicité et la pureté" continue-t-il.
"Ce qui compte ce n'est pas le nombre de lignes que vous dessinez. La sculpture de la surface doit parler d'elle-même. Ces surfaces doivent être modelés d'une manière qui ne se révèle que sous la lumière."
C'est une expérience fantastique que de passer un moment avec Ramaciotti et de l'entendre parler avec enthousiasme de sa création malgré les nombreux mois passés à l'examiner sous toutes les coutures.
Il se dirige vers l'arrière de la voiture et ses mains caressent l'air autour de la custode à l'endroit où elle se fond dans la lunette arrière et le coffre : "Ici ! Nous sommes très fier de cette partie. Quand vous regardez la voiture de 3/4 arrière, l'habitacle semble soudain rétrécir, la perspective change et vous avez une vision totalement inattendue de l'auto".
Ce 3/4 arrière expose aussi les hanches puissantes et les pneus aussi larges que ceux d'un dragster. Cet exemplaire d'une Quadrifoglio - en réalité une Launch Edition - est posée sur des roues de 19 pouces. Le design de la voiture a été développé autour de ces roues, les ailes ont été formées pour s'adapter à elles, et elles sont magnifiques.
Nous faisons face à la voiture et je tente de suggérer que les phares sont l'élément le plus décevant du design. Ils ont l'air communs, on y trouve un peu de BMW, un peu de Jaguar...J'adorais les triple optiques de la 159 si caractéristiques et menaçantes...Pourquoi ne pas avoir continué dans cette voie ?
"Les 8C et 4C ont des optiques rondes" me rétorque Ramaciotti, "Nous ne voulions nous référer à aucun modèle du passé. Cette auto n'est pas la descendante de la 150, c'est quelque chose de totalement nouveau. Et nous voulions une auto basse et large"
Puis nous parlons des écopes dans le capot (toutes sont fonctionnelles), et jetons un oeil au moteur.Le dessous du capot est en carbone brut - une autre façon de rappeler que cette auto est faite pour la performance - et son ouverture révèle le tout nouveau V6 2.9 litres biturbo. Il développe 510 cv, la Giulia pointe à 307 km/h et abat le 0 à 100 en juste 3.9 secondes... Maintenant je sais, IL FAUT ABSOLUMENT QUE JE CONDUISE CETTE VOITURE.
Donc, capot,pavillon et arbre de transmission en carbone, portes et ailes en aluminium. J'entre dans la voiture et y trouve des sièges racing à coque carbone (en option). Je m'insère dans le baquet du conducteur, règle l'épais volant.
A part le bouton de démarrage inspiré des Ferrari, l'élégante simplicité prévaut aussi à l'intérieur. Ici tout est noir, avec juste de subtiles touches d'aluminium brossé.
"Simple ne veut pas dire pauvre" explique Ramaciotti "ce doit être simple mais satisfaisant."
Oui, Maître, je comprends. Ramaciotti est en train de vite devenir mon Yoda personnel.
Et la direction - annoncée par Krief comme aussi précise et tranchante que celle d'une 458 Speciale - ne demande que 2 tours de butée à butée.
Chaque chaque CHAQUE petit détail est juste et plein de promesses.
Tout dit que cette auto a été créée par une petite équipe et pas par un gros service. Tenez, prenez par exemple la plaque d'immatriculation arrière. Rien d'important pour vous et moi, mais la Squadra Puzzola s'est creusé la tête un bon moment pour savoir où la mettre.
"Depuis 20 ans les Alfa ont la plaque dans le pare-chocs arrière" dit Ramaciotti "Mais les créateurs de la Giulia voulaient une voiture la plus compacte possible. Et mettre la plaque dans le pare-chocs nécessitait de rallonger ce dernier. Donc, pour avoir la voiture la plus courte possible, il fallait intégrer la plaque au couvercle de coffre" dit-il avec emphase.
Vraiment ? Cet exemple donne un bon éclairage sur toutes les vicissitudes qu'a du traverser Alfa pendant toutes ces années (depuis le rachat par Fiat NdT); Si l'emplacement d'une plaque d'immatriculation est un sujet aussi important, il est clair qu'une assemblée d'actionnaires et de comptables ne pouvait pas réinventer la marque. Et quelle marque ! Alfa Romeo a remporté 4 fois les 24 heures du Mans dans les années 30, gagné le Championnat du Monde de Formule 1 en 1950 et 1951, et s'est illustré deux fois dans les années 70 en endurance.
Marchionne voulait "secouer la structure d'Alfa" comme le dit Ramaciotti, et raviver cette gloire.
Le résultat - le moteur, la direction, l'intérieur, tous ces petits détails - ressemble beaucoup à un pur-sang. Un mot qui convient parfaitement à cette voiture et à ce très évocateur logo.
Elle DOIT être géniale à conduire. Je prie pour qu'elle le soit. Pour tout un tas de raisons, cette auto DOIT être géniale à conduire.
Fin de l'article.
Les photos qui vont avec :
Vous verrez, le style est très différent de ce que nous sommes habitués à lire dans la presse spécialisée Française. Perso j'adore.
D'abord la couv' du magazine, pas besoin de traduire :
Et donc l'article :
Tout sonne mieux en Italien."Ho bisogno svuotare la mia fossa biologica" ressemble à de la poésie mais ça veut juste dire "Il faut que je vidange ma fosse septique".
Dites "Dov'è il negozio di scarpe ?" et alors que vous aurez l'air de commander une pizza dans un restaurant à la mode, vous serez en réalité en train de demander où est le magasins de chaussures le plus proche...
Et "Squadra Puzzola" a beau ressembler au nom d'une nouvelle équipe de Formule 1, ça n'est qu'une traduction approximative de "Skunk Works". C'est moche en Anglais, mais le concept est cool : est-ce qu'on ne voudrait pas tous avoir une auto préparée par une "Skunk Works" ? Une petite équipe d'ingénieurs dédiés, travaillant en secret, en sous-marin ?
Ken Block a probablement un Skunk Works qui construit en ce moment même sa prochaine voiture de drift; mais il n'y a pas de skunk works chez Toyota pour développer la prochaine Auris.
Ce terme est né au sein du constructeur aéronautique Américain Lockheed Martin. Au cours des dernières années de la Seconde guerre Mondiale, le commandement de l'US Air Force avait urgemment besoin d'un nouveau chasseur pour contrer l'essor des avions à réaction Nazis.
Réalisant que la création d'un nouvel appareil via les process existants prendrait des années, ils demandèrent à Lockheed d'ignorer les procédures et règlements habituels et de juste faire ce qu'on lui demandait. Lockheed chargea donc un jeune ingénieur nommé Kelly Johnson de monter une petite équipe en recrutant qui il voulait au sein de l'entreprise et lui accorda 150 jours pour mener à bien ce projet.
Les usines tournant à ce moment-là à plein régime, la petite équipe fut reléguée dans un ancien chapiteau de cirque planté derrière le siège de l'avionneur. L'odeur de ménagerie régnant sous ce chapiteau était telle que l'équipe se surnomma vite la "Skunk Works" (NdT : En Anglais, Skunk veut dire Putois.On peut donc traduire Skunk Works par l'Atelier des Putois).Johnson et son équipe menèrent à bien le projet en juste 143 jours et dévoilèrent le premier chasseur à réaction Américain : le XP-80 Shooting Star.
Sympa, l'histoire. Maintenant, mettez tout ce que vous venez de lire dans un coin de votre tête et pensez à Alfa Romeo. ça colle parfaitement, non ? Une marque sportive au passé glorieux, perdue dans une gigantesque organisation, étouffée par la bureaucratie, la mutualisation des plateformes, les économies d'échelle, la maudite traction avant... Alfa Romeo avait besoin de penser différemment pour sa prochaine génération de voitures; d'ignorer les réunions, les comptables et la meilleure façon de réemployer des pièces de Fiat Doblo...Elle avait besoin de créer son propre XP-80 Shooting Star.
Problème, ça n'arrive jamais chez un grand constructeur, il faut être un TVR ou un Ariel pour prendre ce genre de risques. Mais cette fois-ci-miraculeusement !- c'est exactement ce qu'a fait Sergio Marchionne, CEO de FCA, et vous avez le résultat sous les yeux.
Si cette voiture est aussi agréable à conduire qu'elle est belle à regarder, elle marquera l'Histoire. Et la Squadra Puzzola deviendra une légende.
Lorenzo Ramaciotti surgit dans la vaste pièce blanche, détendu et accueillant. Nous sommes dans la tentaculaire usine Fiat de Mirafiori, à Turin et nous visitons le Centro Stile pour la première approche réelle de la nouvelle Alfa Romeo Giulia. Et quand je dis "première", je devrais dire "première mondiale" car, après sa révélation au salon de Francfort, Car Magazine est la première publication au monde à pouvoir approcher la bête en privé. Et voilà maintenant que Ramaciotti apparaît pour discuter avec nous.
L'homme est un des plus importants designers des 40 dernières années, et pourtant il ne recherche pas la célébrité. Il est un peu comme votre oncle favori, gentil, un peu effacé, et le clin d'oeil facile. Pendant que je lui parle, je n'arrive pas à réaliser qu' "Oncle Lorenzo" a intégré Pininfarina en 1973, puis a pris la tête du célèbre studio de design, et est responsable de voitures telles que les Ferrari 456, 550, et Enzo, mais aussi de la Peugeot 406 Coupé ou du concept Maserati Birdcage de 2005. La Birdcage est le dernier projet de Ramaciotti avant qu'il laisse les rênes de Pininfarina (en se faisant au passage un joli cadeau de départ sous la forme d'une Ferrari F 430 payée sur ses propres deniers).
Il pensait probablement pouvoir prendre du bon temps, faire un peu de jardinage ou écrire ses mémoires, mais, en 2007, Sergio Marchionne l'appela pour superviser le design du groupe FCA, dont le portefeuille de marques ne cessait de s'épaissir (Fiat Ferrari Alfa Romeo Lancia Jeep Dodge et Chrysler).
Ramaciotti reprit donc du service et supervisa, entre autres, l'équipe responsable du concept Maserati Alfieri, mais aussi le développement de l'Alfa 4C, avant de repartir à la retraite. Mais cette retraite n'est qu'officielle : il me tend sa carte de visite sur laquelle est inscrite : " Conseiller Spécial du CEO". Wow, ce type ne sait donc pas s'arrêter.
ça veut donc dire qu'il est toujours au charbon ? Est-ce qu'il dessine toujours ? Autant de questions que je lui pose pendant que je tiens prêts mon carnet de notes et mon stylo au cas où il voudrait bien me faire un petit croquis dédicacé que je pourrais encadrer et conserver précieusement jusqu'à ce que je le revende sur e-bay.
"Non, je ne dessine plus" m'assène-t-il en souriant, pendant que j'essaie de cacher ma déception. "J'exerce plutôt mes talents dans le management et le coaching.
Et dans la discussion. Lorenzo Ramaciotti adore discuter : " Je suis Chief Designer Emeritus, comme le Pape !" ajoute-t-il espièglement, " mais j'aime toujours parler de voitures et de design"
Si ça ce n'est pas de l'invitation ! j'embraye donc sur la Squadra Puzzola qui a créé cette Giulia. "ça faisait longtemps que nous travaillions sur une nouvelle berline Alfa Romeo" commence-t-il "en suivant différentes voies, mais c'était très difficile car nous étions obligés de tricher pour conserver aux projets des proportions acceptables."
Par "tricher", il entend "faire ressembler une traction à une propulsion" .
"La base du design Italien, c'est le respect des proportions. La façon dont la voiture est assise sur la route,la rapport entre la carrosserie et les roues, la position de l'habitacle, la taille des porte-à-faux.Si les proportions ne sont pas bonnes, vous commencez à tricher pour essayer de masquer les défauts, mais ce n'est pas la meilleure manière de faire."
Puis il dit ce que seul un vieil oncle Italien charmant et malicieux peut dire : " Quand vous habillez une femme, si elle est petite et grosse, ça ne marchera pas. Vous pouvez mettre des bandes verticales pour l'amincir visuellement, mais..."
Bref, nous voilà donc avec des équipes de chez FIAT, qui essaient pendant des années de faire ressembler un assemblage de pièces de Fiat Doblo doté de la traction avant, à une vraie berline sportive, et qui tournent en rond sans jamais arriver à rien. C'est à ce moment-là qu'arrive Marchionne avec son idée inspirée de ce qui se fit chez Lockheed Martin.
"Le CEO, reprend Ramaciotti (il appelle toujours Marchionne "Le CEO"), voulait revenir aux racines d'Alfa et repartir d'une feuille blanche. Et quand je dis "feuille blanche" ce n'est pas seulement le bout de papier, mais ça concernait l'état d'esprit à avoir pour ce projet. il voulait que les gens puissent penser et proposer librement."
Ainsi naquit la Squadra Puzzola, en secret, et avec à sa tête rien d'autre que Philippe Krief ! Mon dieu je ne peux même pas croire que j'écris ça, on dirait le début du scénario d'un blockbuster Hollywoodien !
Philippe Krief, le responsable châssis de la Ferrari 458 Speciale ! Je sens qu'ici il faut que j'ajoute tout un tas de points d'exclamation, juste pour l'effet !!!!!!!!!
Krief fut chargé de constituer en secret une équipe d'à peine 10 personnes, de s'installer dans un lieu tenu lui aussi secret et de créer la berline sportive Alfa du XXIème siècle.
Lors d'une interview à CAR en juin dernier, Krief nous avait décrit les opérations :" Je les ai appelés un par un, comme dans Mission Impossible : vous choisissez votre gars, vous l'appelez -ok il vient ! J'en ai appelé un qui avait travaillé avec moi, qui avait quitté FCA et qui vivait désormais en Australie où il travaillait pour un autre constructeur. Je lui ai demandé "Qu'est-ce que tu en penses ?" il m'a répondu "Je suis ton homme !"
Rapidement, cette équipe "à la Ferrari" se rassembla en Italie et les discussions autour du projet de braquage de banque - pardon, de construction de voiture - commencèrent.
Ils avaient carte blanche pour développer l'Alfa parfaite, et le responsable du design était juste Lorenzo Ramaciotti, ancien patron de Pininfarina. Lancez le générique de l'Agence Tous Risques et appelez Hollywood !
Deux ans et demi plus tard nous sommes dans une immense pièce vide à Turin et nous contemplons le produit de la Squadra. Et, je peux vous le dire, elle vous impressionne au premier regard. Basse, large, musculeuse et déterminée. C'est une toute nouvelle plateforme, et cette si importante transmission aux roues arrières transparaît dans le design global : roues avants repoussées à l'extrémité, empattement étiré (le plus long de sa catégorie apparemment), toute la masse paraît arc-boutée sur ses hanches, comme un arbre battu par les vents au sommet d'une colline.
L'assiette, les proportions- tout apparaît instinctivement "juste", dès que vous posez les yeux dessus.
"Avec cette liberté d'une nouvelle plateforme, et de la carte blanche, nous avions la chance de pouvoir établir des proportions parfaites." précise Ramaciotti alors que nous admirons la voiture. "Nous pouvions avoir un empattement long, des porte-à-faux réduits, un habitacle rejeté sur l'arrière, tout fonctionnait, et les idées qui n'avaient pas marché sur des projets précédents marchaient ici à merveille."
Avec un tel scénario l'équipe de Ramaciotti ne pouvait pas décevoir. La Giulia est une voiture séduisante, fine mais musclée, et galbée comme le biceps d'un bodybuilder. Elle est aussi tout en courbes, et à part le coup de gouge sur les flancs, il n'y a pas réellement de ligne maîtresse qui définirait ce dessin.
"C'est une voiture qu'il faut voir en vrai" admet Ramaciotti." Elle est réellement tridimensionnelle, sans une seule ligne maîtresse qui accaparerait la lumière. Il faut comprendre la courbure des surfaces en ayant l'objet en face de vous. Le design Italien c'est la simplicité et la pureté" continue-t-il.
"Ce qui compte ce n'est pas le nombre de lignes que vous dessinez. La sculpture de la surface doit parler d'elle-même. Ces surfaces doivent être modelés d'une manière qui ne se révèle que sous la lumière."
C'est une expérience fantastique que de passer un moment avec Ramaciotti et de l'entendre parler avec enthousiasme de sa création malgré les nombreux mois passés à l'examiner sous toutes les coutures.
Il se dirige vers l'arrière de la voiture et ses mains caressent l'air autour de la custode à l'endroit où elle se fond dans la lunette arrière et le coffre : "Ici ! Nous sommes très fier de cette partie. Quand vous regardez la voiture de 3/4 arrière, l'habitacle semble soudain rétrécir, la perspective change et vous avez une vision totalement inattendue de l'auto".
Ce 3/4 arrière expose aussi les hanches puissantes et les pneus aussi larges que ceux d'un dragster. Cet exemplaire d'une Quadrifoglio - en réalité une Launch Edition - est posée sur des roues de 19 pouces. Le design de la voiture a été développé autour de ces roues, les ailes ont été formées pour s'adapter à elles, et elles sont magnifiques.
Nous faisons face à la voiture et je tente de suggérer que les phares sont l'élément le plus décevant du design. Ils ont l'air communs, on y trouve un peu de BMW, un peu de Jaguar...J'adorais les triple optiques de la 159 si caractéristiques et menaçantes...Pourquoi ne pas avoir continué dans cette voie ?
"Les 8C et 4C ont des optiques rondes" me rétorque Ramaciotti, "Nous ne voulions nous référer à aucun modèle du passé. Cette auto n'est pas la descendante de la 150, c'est quelque chose de totalement nouveau. Et nous voulions une auto basse et large"
Puis nous parlons des écopes dans le capot (toutes sont fonctionnelles), et jetons un oeil au moteur.Le dessous du capot est en carbone brut - une autre façon de rappeler que cette auto est faite pour la performance - et son ouverture révèle le tout nouveau V6 2.9 litres biturbo. Il développe 510 cv, la Giulia pointe à 307 km/h et abat le 0 à 100 en juste 3.9 secondes... Maintenant je sais, IL FAUT ABSOLUMENT QUE JE CONDUISE CETTE VOITURE.
Donc, capot,pavillon et arbre de transmission en carbone, portes et ailes en aluminium. J'entre dans la voiture et y trouve des sièges racing à coque carbone (en option). Je m'insère dans le baquet du conducteur, règle l'épais volant.
A part le bouton de démarrage inspiré des Ferrari, l'élégante simplicité prévaut aussi à l'intérieur. Ici tout est noir, avec juste de subtiles touches d'aluminium brossé.
"Simple ne veut pas dire pauvre" explique Ramaciotti "ce doit être simple mais satisfaisant."
Oui, Maître, je comprends. Ramaciotti est en train de vite devenir mon Yoda personnel.
Et la direction - annoncée par Krief comme aussi précise et tranchante que celle d'une 458 Speciale - ne demande que 2 tours de butée à butée.
Chaque chaque CHAQUE petit détail est juste et plein de promesses.
Tout dit que cette auto a été créée par une petite équipe et pas par un gros service. Tenez, prenez par exemple la plaque d'immatriculation arrière. Rien d'important pour vous et moi, mais la Squadra Puzzola s'est creusé la tête un bon moment pour savoir où la mettre.
"Depuis 20 ans les Alfa ont la plaque dans le pare-chocs arrière" dit Ramaciotti "Mais les créateurs de la Giulia voulaient une voiture la plus compacte possible. Et mettre la plaque dans le pare-chocs nécessitait de rallonger ce dernier. Donc, pour avoir la voiture la plus courte possible, il fallait intégrer la plaque au couvercle de coffre" dit-il avec emphase.
Vraiment ? Cet exemple donne un bon éclairage sur toutes les vicissitudes qu'a du traverser Alfa pendant toutes ces années (depuis le rachat par Fiat NdT); Si l'emplacement d'une plaque d'immatriculation est un sujet aussi important, il est clair qu'une assemblée d'actionnaires et de comptables ne pouvait pas réinventer la marque. Et quelle marque ! Alfa Romeo a remporté 4 fois les 24 heures du Mans dans les années 30, gagné le Championnat du Monde de Formule 1 en 1950 et 1951, et s'est illustré deux fois dans les années 70 en endurance.
Marchionne voulait "secouer la structure d'Alfa" comme le dit Ramaciotti, et raviver cette gloire.
Le résultat - le moteur, la direction, l'intérieur, tous ces petits détails - ressemble beaucoup à un pur-sang. Un mot qui convient parfaitement à cette voiture et à ce très évocateur logo.
Elle DOIT être géniale à conduire. Je prie pour qu'elle le soit. Pour tout un tas de raisons, cette auto DOIT être géniale à conduire.
Fin de l'article.
Les photos qui vont avec :
Dernière édition par pandiwan le Lun 19 Oct 2015 - 18:04, édité 1 fois
pandiwan- Messages : 20204
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Re: alfa romeo giulia 2015
Terrible l'article, ça sent la passion jusque dans le moindre détail.
La philosophie dans laquelle cette auto a été créée est vraiment originale, surtout dans le monde dans lequel nous vivons.
Merci pour cet article.
J'ai mème appris comment était né le Shooting Star.....
La philosophie dans laquelle cette auto a été créée est vraiment originale, surtout dans le monde dans lequel nous vivons.
Merci pour cet article.
J'ai mème appris comment était né le Shooting Star.....
bertone- Messages : 14266
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Age : 68
Re: alfa romeo giulia 2015
effectivement c'est tres plaisant a lire , merci pandiwan
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lindien46- Bureau
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